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Comment réduire le plastique à usage unique quand notre événement n'est pas relié au réseau d'eau potable ? Lorsque la mise en place de fontaines à eau n'est pas une option, et pour éviter le recours systématique aux bouteilles jetables, l'idée est de se tourner vers des contenants de plus grande capacité et de les réutiliser au maximum. Par exemple, des bonbonnes d'eau placées de façon stratégique et réapprovisionnées régulièrement.

C'est un levier d'action qui se situe à la marge de la lutte contre le plastique à usage unique, mais tout aussi fortement lié aux problématiques d'approvisionnement, de traçabilité des produits et de réduction de l'impact environnemental des boissons proposées.

Une étude menée par Zero Waste Europe et Reloop en 2020 retrace l'importance de la réutilisation des contenants dans la réduction de leur impact environnemental. Par exemple, une bouteille en verre réutilisée émettra sur l'ensemble de son cycle de vie 85% de gaz à effet de serre en moins qu'une bouteille en verre utilisée une seule fois. De la même manière, une bouteille en plastique réutilisable générera 65% d'émissions de moins qu'une bouteille en plastique à usage unique. La réutilisation des contenants permet un amortissement des impacts liés à leur fabrication, à leur transport et à leur fin de vie. L'étude complète est disponible ici.

La vente de gourdes auprès du public lors d'un événement peut être complémentaire au fait d'encourager les festivaliers à apporter leur propre gourde. Dans certains cas, c'est une manière de financer l'achat de gourdes destinées aux équipes. En revanche cela peut devenir contre-productif si ces objets sont considérés comme des goodies et viennent s'additionner à une collection de gourdes déjà détenue par les festivaliers.